Arôme noble et floral, entre le sureau et l'églantine, le terroir s'exprime en 2021, en version moins complète que son prédécesseur mais dans le style inimitable de le saint-vivant. Charnel, racé, velouté, sensuel.
2025 - 2032

En 2020, en raison d'une météorologie capricieuse, la récolte fut divisée par deux.  Les rares bouteilles sont marquées à la fois par une forte expressivité et un raffinement exceptionnel. Le milieu de bouche fait montre d'une persistance hors du commun. 
Le 2019 est plus discret, son équilibre plus traditionnel. L'alcool est moins présent, mais les tanins jouent des muscles.
Le 2018 est un vin plein de souplesse, aérien, avec une finale superbe.
Son aîné de 2015 se montre plus sérieux, encore fermé. Il a besoin de rester encore en cave.
2012 est à point. Ce millésime, dont certains avaient douté, se montre aujourd'hui plus que plaisant, doté d'une superbe acidité et d'un équilibre comparable à celui de 2010. Ce dernier, tout en finesse, animé par une délicieuse tension, paraît encore étonnamment jeune. Il compte parmi ces millésimées pour lesquels la demande va se révéler au moins dix fois supérieure à l'offre.
(Décembre 2022)

Dans son style inimitable, c'est une grande saint-vivant épicée, racée, de grande longueur.  Récolte du domaine et ici encore un vin à la texture magique, évoquant la soie ou le taffetas, très raffiné sur la plan aromatique. (...) Apogée après 2035.

Arôme noble et floral, entre le sureau et l'églantine, texture aristocratique, tannin réservé, heureusement aucune caricature de bois neuf pour bobo nouveau riche, long, subtil, une grande référence méconnue pour ce grand cru illustrissime.

Avec le 2015, la joie brute. Des notes de buisson (...) Un plaisir immédiat, sans préliminaires, une fête en bouche, et qui dure. 

Romanée dans l'esprit, avec une bouche sensuelle, d'une folle délicatesse, une pointe de havane le resserre pour l'instant. On laissera à ce 2015 le temps de se patiner. 

 La robe est lumineuse, ce nouveau-né doté d'un fruit croquant, plein de sève et de vie, nous livre déjà une finesse de texture d'une élégance absolue. (par Angélique de Lencquesaing)

Un bouquet de petits fruits rouges (framboises, cerises), de graphite, poivré sur des notes acidulées, un léger fumé et une puissance d'un beau potentiel de garde. (par Frédérique Hermine)

Propriétaire d'une partie de la Romanée-Saint-Vivant depuis Décembre 1898 (1.6ha ou «Quatre Journaux» à l'époque), la famille Latour en revendit par la suite la moitié pour ne garder que les 0.8ha qui entrent dans cette cuvée sensationnelle. (1 journal étant une ancienne mesure bourguignonne correspondant à environ 0.40ha, ou la surface pouvant être couverte par un tâcheron lors d'une journée de labours, à l'époque effectués sans mécanisation...). C'est un vin qui possède une grâce et une noblesse absolue de par ses parfums d'épices orientales, de notes florales de boutons de roses séchées, dans une texture d'un soyeux remarquable, se hissant dans un velouté aérien, aux tanins d'une magnifique douceur. L'une des bouteilles à ne pas manquer sur ce millésime!

" [...] Suivi d'une dégustation libre avec toutes les plus belles bouteilles de la maison dont un Romanée Saint-Vivant 2014 fabuleux."

Des arômes de kirsch, pruneaux, mûres, une note de violette, des épices douces, des notes torréfiées (cacao), des tanins soyeux et enrobés. (par Frédérique Hermine)

Belle robe de pinot noir, rubis, brillante. Au nez comme en bouche, le vin est délicat, autour d'arômes d'épices, de fruits comptés, de fleurs, le tout avec un grain gourmand et élégant.

Minéral et somptueux, le 2005 est étonnant de fraîcheur. Les années ne l'atteignent pas. Large, élégant, profond, intense, symphonique.

Quelle densité ! Difficile d'imaginer que 10 ans séparent ces deux vins. Le 2005 est encore dans sa prime jeunesse. On y décèle toutefois des arômes légèrement plus fumés. Un vin sérieux, doté d'une remarquable fraîcheur. (Par Angélique de Lancquesaing)

Des arômes de fruits rouges et noirs, kirsch, poivre, une note d'eucalyptus, des tanins enrobés mais encore fermés. (par Frédérique Hermine)

Avec le 1990, on atteint le grandissime (...) Son nez est de rose fanée, d'encens, de boîte à cigares. Avec un grain si particulier en bouche. 

Tout en plénitude, ce 1990 est parfaitement fondu, à son plein apogée. Ses tannins délicats accompagnent en toute subtilité une joue de veau tendrement braisée. (par Angélique de Lencquesaing)

Des arômes de petites cerises, épices douces, des notes de sous-bois et torréfiées typiques du brûlage du fût (élevage 10 à 12 mois en fûts de chêne français neuf à chauffe moyenne). (par Frédérique Hermine)

Les arômes tertiaires et les notes animales affleurent dans ce vin pleinement savoureux et sensuel. Sa texture suave évoque la caresse d'un foulard de soie. Une belle année que ce 1964. (par Angélique de Lencquesaing)

Des notes de cerises noires, des arômes torréfiées et résineux, homogène sur un bel acidulé. (par Frédérique Hermione)